Consécration et Fiancailles

Alors que le jour se lève sur le Duché des Roches Levêque, Père Grimberdine s'active au sein du petit édifice. La petite chapelle est enfin entièrement restaurée. Elle resplendit, alors que les rayons solaires vienne se réfléchir sur ses murs repeins de frais à la chaux il y a à peine quelques jours.

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Père Grimberdine Termine de relire son sermons. Puis va tranquillement sonner l'appel à la prière, laissant entrer les fidèles au sein du petit édifice.

Depuis le temps qu'il espère pouvoir officier en ces lieux, c'est presque la voix chevrotante d'émotion qu'il se retourne vers ceux présents pour leurs murmurer son habituel...

Mes enfants, mes amis, mes frères... Bénédicité !

Et Bienvenue.

Bienvenue chez vous. Car ce lieux ouvert à qui voudra y trouver quelques repos de l'âme, et l'y reposer un instant par la Prière et le recueillement.

Puisqu'adoncs nous sommes icelieux rassemblés, commençons par tourner nos pensées vers le Tout puissant et vers ses fils, Aristote et Christos. Prions ensemble, mes frères.

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Le Curé repris la parole.

Ce Matin, ô combien frais, je souhaiterait vous parler d'un homme dont on ne sait plus très bien s'il à existé ou non. Beaucoup par nos contrés racontent en effet qu'un homme, nommé Almire, vint à traverser ses terres. Et Bien que la notre Sainte Mère l'Eglise Aristotélicienne ne se soit jamais vraiment intéressé à cette légende, son histoire qu'elle fut réelle ou inventée, mérite que l'on s'y attarde.

D'autant que que certains crûrent s'en souvenirs, et quand bien même ils n'étaient pas nés... On raconte qu'un simple Homme, tourangeau qui sait, fut l'un des disciples de saint Avit de Micy, troisième abbé de Saint-Mesmin, près d'Orléans. Né au pays des Arvernes, il suivit, dans un âge encore tendre, saint Avit et saint Calais quand ils quittèrent l'abbaye de Ménat, pour venir habiter les cloîtres bâtis par saint Maximin de Micy en face d'Orléans.

Almire vécut quelques années dans le monastère de Micy, et quand Avit et Calais vinrent se cacher dans les forêts du Maine et du Perche, il les suivit encore. On murmure qu'il descendit jusque dans nos terres, et qu'il se choisit une cellule sur les bords d'une rivière, qui pourrait très bien être du Grand Ris aussi bien que la Vallée. au bas d'une colline environnée de bois comme ceux qui nous entourent, en une grotte qui serait, est-on persuadé à Lunay, être icelle ou nous sommes rassemblés.

Ainsi donc il y bâtit un oratoire en l'honneur de la sainte Vierge, et tout près il construisit pour lui-même une petite cellule. Il espérait y vivre seul, dans le commerce de Dieu et des anges, et dans l'oubli des hommes; mais la Providence avait d'autres vues sur lui, et il s'y soumit. Sa cellule devint bientôt le refuge de fervents Aristotéliciens, qui désiraient servir Dieu parfaitement sous sa conduite, en sorte que l'on vit en peu de temps plus de quarante moines réunis dans son monastère.

Almire se consacrait, avant tout, au soin de ses religieux et de ses disciples ; il leur apprenait à vivre selon les enseignements d'Oanes, et ses exemples confirmaient toujours ses enseignements.

Pour donner plus d'autorité encore à ses paroles et à ses vertus, le ciel daigna quelquefois faire des miracles. Un jour qu'il était occupé au travail de la campagne avec les frères, survint une pluie assez abondante; tous s'enfuirent aussitôt et allèrent se réfugier dans une cabane voisine. Almire resta seul pour achever sa tâche. Mais la pluie redoublait toujours, en sorte qu'à la fin la chaumière fut impuissante à préserver de l'inondation les moines qui étaient venus y chercher un abri. L'abbé n'en continuait pas moins son travail, et il resta jusqu'à ce que tout fut entièrement achevé. Il vint ensuite rejoindre les frères, et tous admirèrent comment la fidélité aux observances l'avait complètement protégé, jusque-là que pas une goutte ne l'avait atteint..

Le bienheureux abbé, voyant le temps de sa mort approcher, annonça à ses frères le jour et l'heure auxquels il quitterait la terre, et quand ce moment fut arrivé, il s'endormit doucement pour rejoindre le paradis solaire. C'était le troisième jour des ides de septembre (11 de ce mois), vers l'an 560.

Que nous dire, et surtout, quelle importance que le saint homme fût d'ici ou d'ailleurs ? Ce qui doit nous rester à l'esprit, c'est qu'en toute circonstance nostre Foy Aristotélicienne peut se révéler une Voie de Salut, et nous apporter un autre regard sur un problème insoluble, une autre Force dans la Souffrance ou l'adversité. Comme cette humble Chapelle.

Père Grimberdine Fit alors le Tours de l'édifice en aspergeant les murs d'eau bénite. Puis il revint répandre des pincées de terres bénites en différents coins de l'édifice. Il revint enfin vers le petit autel flambant neuf, pour y allumer un petit cierge tout simple, puis refit le tour avec un petit réceptacle à encens. L'air devins chargé de lourdes senteurs.

Voici les 4 éléments terrestres qui relient désormais cette Chapelle à la quintessence divine. Par l'eau, la Terre, le Feu et l'Air.

Maintenant que cette Chapelle est sacrée, Demeure du très haut, Je vous invite à assister et témoigner, de la volonté d'engagement d’un homme et d’une femme.

Devant cet élan d’amour nous ne pouvons que nous émerveiller, car de tels sentiments qui lient deux êtres, sont sans doute les plus beaux que le Seigneur nous ait donné. L’amour, l’amour d’une vie, d’une âme, d’une femme, d’un homme…

Grimberdine revint au centre du petit édifice, et invita la Duchesse de Touraine Galadryelle et le Vicomte de Montrésor Tcharly, à se rassembler devant lui.

Ecoutez, fidèles, le Chapitre XIII de la Vita de Christos !

Citation :: Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, Christos reconnu celle qui se nommait Natchiatia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiatia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance."

Grimberdine laissa passer quelques instant et repris la parole.

Voici de bien belles paroles qui viennent d’être prononcées. Le Seigneur notre Dieu préconise la vie en couple et surtout la célébration de cet amour par le fait d’avoir des enfants.

La vie en couple n’est pas chose facile, mais je suis sûr que vous y arriverez avec l’aide du Seigneur, que vous bâtirez un foyer, toute une vie autour de votre amour qui est des plus sincères. Aimez-vous jusqu’au bout et sans conditions. Que chacun de vous fasse des efforts quand votre couple vivra ses moments difficiles, que vous Charles vous protégiez votre épouse, et que sa Grasce Galadryelle, vous protégiez et éleviez vos enfants dans l’amour est la foi de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne. Perpétuez ensemble la tradition en enseignant à vos enfants l’amour que Dieu nous a donné. Je vous le dis. Le mariage n’est pas chose facile, mais il est un des plus beau cadeau fait à l’autre et au Seigneur.

Le curé s'approcha de futurs fiancés , et demanda solennellement.

Charles, Galadryelle, vous avez écouté La parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage.

Je vous demande maintenant de réfléchir à votre engagement à venir. Vous devrez le faire librement et sans contrainte.

Vous devez vous préparer à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et la souffrance. Pour le meilleur mais aussi pour le pire.

L'engagement du mariage est un serment de fidelité sur votre vie, par votre Vie et pour votre Vie.

Dans le Foyer que vous allez fonder, vous devrez prendre vos responsabilité d'époux, et de parents.

Je vous invite à réfléchir à cela au cours des jours à venir.

Que le tout puissant vous bénisse, et bénisse votre amour en devenir.

Partageons Maintenant avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle.

Père Grimberdine s'agenouilla. Ils prièrent pendant une bonne minute, puis le curé alla préparer chercher une simple miche de pain, sortit d'une boulange de Vendôme de la nuit, la bénie, puis la rompit. Dès qu'il eut fini, il invita les fidèles à venir communier.

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Je vous souhaite à tous une bonne semaine.

Allez, et que le tout puissant vous bénisse !

Poltau était arrivé tôt en la Chapelle.
La bénédiction de ce lieux était enfin faite, après les démarches administratives longues mais nécessaires.

L'Archevêque avait récité, en même temps que les autres, le Crédo Aristotélicien, et avait assisté à la bénédiction des Fiançailles de Tcharly et Galadryelle.

S'approchant alors d'eux et du Père Grimberdine :

Mon Père, merci pour cette belle cérémonie.
Vous, Charles et Galadryelle, soyez bénis, et soyez heureux.

Invité

Cela faisait bien longtemps que Morfala n'avait plus mis les pieds dans une église ... mais aujourd'hui pas question de rater la benediction des fiancailles de Tcharly et de sa Marraine ...

Installée sur un banc ... elle avait suivit toute la cérémonie , le sourire aux levres...

Fut un temps de sa vie ou elle ne croyait pas, comment avait-elle osé ?... En tout cas ce temps était révolu, desormais elle s'éfforcait de suivre les messes, de se confesser lorsqu'elle le pouvait et de prier le plus souvent possible, fort malheureusement elle n'était pas baptisée, elle se disait d'ailleurs qu'il fallait qu'elle songe à remédier à cela...

Pour l'heure elle se trouvait dans la petite chapelle Saint Almire, elle écoutait Grimberdine parler, elle était surtout là en ce jour, profitant de son bref passage en se rendant au Berry, et parce qu'elle ne pourrait être là le jour du mariage, pour voir la bénédiction de Galadryelle et de Tcharly pour leur union sacrée devant le Très-Haut.

Elle écouta, c'était fort long, elle pria, ce fut fort court, soudain un

Je vous souhaite à tous une bonne semaine.

Allez, et que le tout puissant vous bénisse !

La fit revenir à la réalité.
Elle se leva souriante et s'approcha de Grim, Poltau, Galadryelle, Tcharly et... Une masse impressionnante de gens !
Elle hésita un instant puis se motiva, elle joua des coudes, s'en pris quelques uns dans les côtes, grimaca, ronchonna et arriva enfin devant les futurs mariés.

Humpf, haann, je, ouch...
Bonjour Grimberdine, bonjour Poltau, Bonjour Grande Hamst... Ehhh Galadryelle, bonjour Tcharly.

Lorsqu'elle s'était levée ce matin là, elle avait pu sentir son coeur battre comme jamais contre sa poitrine, son sang semblait n'avoir fait qu'un tour dans ses veines tellement ce jour était important à ses yeux.
Elle avait travaillé jusque très tard dans la nuit, seule dans son grand bureau ducal, tant et si bien que la future fiancée n'avait même pas vu passer le temps, le jour de la bénédiction était pourtant venu.
Elle prit donc le temps de se préparer et d'enfiler une jolie robe écru et c'était un gros sacrifice pour elle qui n'avait pas l'habitude de s'accoutrer de la sorte, mais il fallait bien se faire belle pour l'homme qu'on allait épouser, ça lui tenait à coeur même si elle pensait déjà à sa robe blanche qu'elle allait devoir porter toute une journée, mais quelle journée !

La Duchesse prit donc la direction des Roches Levêque en compagnie d'une escorte, c'était assez dur pour elle de toujours devoir se déplacer avec des gardes qui avaient en charge sa sécurité, elle qui avait toujours protégé les autres, se mettant souvent en danger...
Elle descendit du carrosse seule, T'Charly et elle devant se rendre séparément à la cérémonie.
Gala leva les yeux en direction de la chapelle qui semblait tout juste avoir été rénovée puis elle s'avança le coeur palpitant. T'Charly était il déjà arrivé ? Tout était il prêt pour cette cérémonie pré nuptiale ? La jeune femme semblait un peu stressée par toutes ces questions qui se bousculaient dans sa tête.
Elle fût aussitôt rassurée en entendant les cloches sonnées et en voyant le Père Grimberdine relire son sermon.
Son visage arbora un sourire radieux qui avait fait fuir toutes ses craintes lorsqu'elle aperçu T'Charly déjà en place, assis au premier rang, elle s'avança pour rejoindre son futur fiancé et recevoir bénédiction.

Galadryelle aurait bien aimer témoigner un geste affectueux à son amour mais joignit les mains tout en récitant le crédo à voix basse, la tête légèrement inclinée vers le sol, les paupières closes.
Elle laissa toute son attention se diriger vers les mots du curé qui semblaient éveiller sa foi sans que cette dernière n'ait jamais disparu.
Elle sentait des frissons sur tout le long de son corps, l'émotion était là et bien là lorsque Grim leur fit signe d'approcher.
Sa main se dirigea instinctivement vers celle du Vicomte, la jeune femme se leva, entraînant le coeur et le corps de son futur époux avec elle, et se mit à sa place.
S'il existait amour plus pur que le diamant, c'était bien le sien, les yeux brillants d'émotion, elle continua d'écouter le plus solennellement possible la messe.
S'aimer jusqu'au bout et sans conditions, c'était déjà le cas de son côté, le seul homme qui avait su percer son coeur et son âme, le seul amour qu'elle avait connu et qu'elle connaîtrait à jamais.

Si le chemin qu'ils allaient emprunter était semé d'embûches, il ne faisait nul doute dans l'esprit de Galadryelle qu'elle les surmonterait, non sans peine, non sans heurt, mais avec ténacité et amour de l'autre, plus fort que toute autre chose.
Elle savait que son engagement n'était pas une décision à prendre à légère et ce n'était pas du tout son état d'esprit, elle voulait juste faire reconnaître son amour pour cet homme devant le Très Haut, devant ses amis, sa famille et concrétiser l'amour sans limite qu'elle portait au Vicomte.
Elle pria de concert avec le Père Grimberdine puis regarda son fiancé droit dans les yeux, cherchant la réciprocité de ses sentiments, le même éclat de sentiment, la même envie de partager, se donner et s'aimer.
Tout en gardant cette position, elle ouvrit enfin la bouche pour s'adresser à Grimberdine.

Je vous remercie mon Père pour votre office, gagez de la sincérité de mes sentiments, de mon amour pour cet homme quoique nous ayons à traverser dans le futur. Je réaffirme donc aujourd'hui ma volonté de me lier à Charles de la Roseraie devant le Très Haut.

Elle se tourna quelques secondes vers l'Archevêque pour le remercier lui aussi et reprit instinctivement sa position de départ, droite et sûre d'elle en regardant son cher et tendre dans les yeux, laissant un moment de flottement sans qu'aucune gêne n'en découle.
Elle salua ensuite Bitterly qui était venu à la cérémonie, ça lui faisait plaisir de voir que certains s'étaient déplacées pour la bénédiction, surtout que la Dame ne pouvait pas être présente pour son mariage.

Que n'aurait-elle pas fait pour son amie, devenue à présent Duchesse de Touraine. Elle s'était battue à ses côtés, sur le champ de bataille comme au conseil, et à présent il lui fallait se battre sur le terrain de la foi, et tenter d'apaiser sa nature indomptable. Elle allait prendre ses premières leçons de catéchisme avec le Père Grimberdine, mais la première des choses était au moins de se montrer assidue à la messe.
Et puis ce jour avait quelque chose de particulier, puisque Gala et Tcharly allaient recevoir la bénédiction pour leurs fiançailles.

Gala fiancée...et puis mariée...mouarf, Melodya en avait le vertige. Le monde s'ordonnait, les âmes se rangeaient. Cette idée faisait écho dans son esprit, et elle se demandait si à présent il n'était pas temps pour elle. Et puis, elle était apaisée...

Elle avait pris place dans les premiers rangs, préférant éviter la tentation d'avoir à contempler le bénitier, et ainsi avoir la certitude de ne pas être distraite pendant les longues litanies de la messe.

Un large sourire se dessina sur son visage lorsque Gala arriva, et pris place auprès de Tcharly, qui attendait sa fiancée muet comme une belle truite.

Elle ne put s'empêcher de rire intérieurement, un vent de nostalgie amenant avec lui les images de leurs premières rencontres, et de ce qui avait lié ces deux là...

Mais que faisait la Duchesse ? Le Vicomte s'était libéré au plus tôt de ses obligations... Ils avaient choisis la bénédiction plutôt qu'une cérémonie de fiançailles. Le temps leur était précieux même si ces deux mois étaient l'occasion de faire le plus beau mariage qui soit.

Ah enfin, la belle Galadryelle dans sa jolie robe. Le Vicomte était stupéfait de voir comment elle était belle et de voir que ça lui allait si bien. Il se ferait un plaisir de lui faire remarquer et de lui en offrir d'autres pour la pousser à recommencer l'événement.
Elle vient à côté de lui, les mains liées pour mieux communier... Il a du mal à se concentrer sur les paroles du Duc des Rôches Lévêques et jette quelques regards à sa Duchesse.

La main de Gala l'attrape et le voilà surpris : il leur fallait s'avancer. Honteux d'avoir été pris au dépourvu, le vicomte rougit et s'approche avec un sourire niais sur le visage.
La fin de la messe s'approchant, T'Charly arriva à se recentrer sur les mots du curé décrivant le mariage comme un point de non retour. Cette fois ci s'était la bonne, il le savait. L'amour qu'il portait à la jeune femme était absolu et même si frictions il y a eu, jamais il n'a douté de ce sentiment.
Elle le regarde dans les yeux et parle à Grim avec la plus grande solennité qui soit. Elle lui prouvait là son amour.

Merci père Grimberdine, soyez convaincu de mon amour sans fin pour Galadryelle, avec qui je souhaite m'unir envers et contre tout devant le Très Haut.

Le vicomte de Montrésor salua les personnes présentes en même temps que la jeune duchesse et la raccompagna jusqu'à son carrosse. Main dans la main, il peine à lâcher prise lorsque la jeune femme monte dans la voiture.

Je te suis de prêt, ma belle fiancée.

Un clin d'oeil et le Vicomte ferme la porte. Rendez vous le 26 janvier pour que les fiancés se transforment en mariés.

p3 qui était assis au fond de la chapelle, avait suivi l'office du père Grimberdine et l'échange des deux fiancés.
Lorsque tout fut terminé, il présenta ses félicitations aux jeunes fiancés.
Lui aussi sera présent le 26 janvier, à leur mariage.